Tandis que nous entamons le troisième trimestre de 2016, nous pouvons observer certaines des projections du T2 prendre forme. Les chiffres de juin de l’Association canadienne de l’immeuble pour Toronto et Vancouver suggèrent que le ralentissement prévu pourrait s’être installé.
À Toronto, le nombre de nouvelles inscriptions a chuté de 1,4 % à partir de mai et de 3,85 % comparativement à la même date l’année passée. Le prix moyen d’une maison unifamiliale en ville a chuté de 1,6 % par rapport au mois précédent. Tous les autres chiffres montrent une croissance vigoureuse avec une augmentation de 7,5 % des transactions d’année en année et une augmentation générale du prix moyen de 16 % par rapport à l’année précédente.
Vancouver a connu une baisse de près de 8 % des ventes par rapport au mois de mai et une très modeste augmentation de 0,5 % par rapport à l’année précédente. Les inscriptions ont diminué de 40 % en comparaison à l’année précédente. La vente des maisons unifamiliales a chuté de 19 % par rapport à juin 2015. Néanmoins, la demande continue de surpasser l’offre et le prix moyen des maisons dans le Grand Vancouver a augmenté de 32 % par rapport à l’année précédente.
Dans les mois à venir, vous pouvez vous attendre à des demandes d’assouplissement des restrictions d’urbanisation, particulièrement dans les grandes villes.
L’ACI maintient le ton général de ses prévisions, mais ajuste certains de ses chiffres. On prévoit que les activités de ventes nationales augmenteront de 6,1 % en 2016. L’ACI a revu ses prévisions à la hausse pour la Colombie-Britannique et l’Ontario et a modéré ses projections pour le déclin en Alberta. Les autres provinces dont l’économie est basée sur l’activité pétrolière – la Saskatchewan et Terre-Neuve et Labrador – connaîtront également une diminution. Avec l’amélioration de la conjoncture économique, le Manitoba, le Québec et la Nouvelle-Écosse peuvent s’attendre à voir une augmentation des ventes de 5 % à 7 %.
Nous n’avons toujours pas pris la pleine mesure des conséquences de la décision du Royaume-Uni de quitter l’Union européenne, mais elles risquent d’avoir une incidence sur notre économie. Du point de vue de l’immobilier et des hypothèques, c’est une quasi-certitude que les taux d’intérêt demeureront bas, et ce, pour longtemps. Selon toute probabilité, le Canada deviendra un havre de paix de plus en plus prisé et attirera davantage d’investissements étrangers en immobilier.
Un rapport de l’agence immobilière internationale CBRE montre que les acheteurs chinois acquièrent de l’immobilier commercial au Canada à un rythme accéléré.
Dans la première moitié de cette année, les acheteurs chinois ont acheté pour 1,3 milliard de dollars en immobilier commercial – c’est environ quatre fois plus que l’année dernière. Et il s’agit de 65 % d’investissements étrangers dans ce secteur.