La saison annuelle d’achat de maisons au printemps semble déjà bien en cours. Les marchés les plus importants et les plus actifs du Canada font état d’importantes augmentations des ventes et des prix selon l’activité enregistrée avant même l’assouplissement annoncé de la simulation de crise prévue à la ligne directrice B-20 et la baisse du taux de la Banque du Canada inspirée par le coronavirus.
Les chiffres de février pour ce qui est du Grand Vancouver montrent une augmentation de 45 % des ventes par rapport à l’année précédente. Toronto rapporte une hausse de 46 %. Calgary, qui connaît des difficultés en raison de la dépression du secteur de l’énergie, a néanmoins connu une augmentation de 23 %. Montréal poursuit son essor, avec un nombre record de 5 334 ventes en février, soit 23 % de plus que l’année précédente.
Bien entendu, les chiffres de février dernier étaient extraordinairement bas, ce qui atténue en partie la valeur choc des augmentations. Cependant, les prix connaissent une nouvelle accélération.
À Vancouver, l’indice des prix des propriétés MLS s’établit à 1,02 million de dollars. C'est à peine 0,3 % de plus qu’il y a un an, mais c’est une augmentation de 2,7 % au cours des six derniers mois. À Toronto, l’indice des prix des propriétés a augmenté de 10,2 %. Le prix de vente moyen de tous les types de logements s’est élevé à 910 000 $. (Le prix moyen d’une maison individuelle a, une fois de plus, dépassé le cap du million de dollars.) À Montréal, le prix médian a augmenté d’environ 12 %, tandis qu’il demeure essentiellement stable à Calgary.
Des marchés partout au pays se resserrent alors que les ventes dépassent les nouvelles inscriptions, signalant la forte probabilité d’une accélération des prix encore plus importante.
Étant donné les mesures récentes de la Banque du Canada, les intentions annoncées par le gouvernement fédéral et de l’effondrement du marché obligataire, il semble peu probable qu’il y ait une quelconque volonté d’appliquer les freins.