Les ventes de maisons ainsi que les prix de vente ont à nouveau baissé au Canada. Et, encore une fois, Toronto est à blâmer. Cependant, la Ville-Reine et ses banlieues ne méritent pas nécessairement tout le blâme.
À l’échelle nationale, les ventes ont baissé de 2,1 % de juin à juillet. Il s’agissait de la quatrième baisse mensuelle consécutive. Les nouvelles inscriptions ont baissé de 1,8 % pendant la même période. Sur douze mois, en juillet, les ventes affichaient une baisse de 11,9 %. Bien que la région du Grand Toronto ait mené le bal, environ 60 % de tous les marchés ont encaissé des baisses.
L’IPH composite agrégé de SIA indique que les prix en juillet ont augmenté de 12,9 %, mais il s’agit de la continuation d’une lente accélération continue des prix. Même si les prix de référence étaient en hausse dans 12 des 13 marchés suivis par l’indice, le prix courant moyen d’une maison au pays a perdu 0,3 % par rapport à juillet dernier pour s’établir à environ 479 000 $. En excluant les marchés de Toronto et de Vancouver du calcul, le prix moyen chute à 381 000 $, soit 98 000 $ de moins.
C’est fort éclairant d’analyser les données nationales en excluant Toronto, le Grand Toronto et la grande région du Golden Horseshoe. Les statistiques pour cette zone sont truffées d’incohérences et varient beaucoup de région en région et même de quartier en quartier.
Certains marchés ayant enregistré une croissance sur douze mois incluent Montréal, où les prix ont augmenté de 4,9 % et le nombre de ventes a aussi augmenté. À Calgary, les prix ont augmenté de 1,1 % sur douze mois. Regina a dépassé le niveau enregistré en juillet dernier (gain de 3,6 %). À Ottawa et à Moncton, les prix ont crû de 5,4 %.