Les ventes de maisons ainsi que les prix de vente ont fortement rebondi en juin. Les plus récentes données de l’Association canadienne de l’immeuble (ACI) indiquent que les achats ont augmenté de plus de 15 % par rapport à l’an dernier. À l’échelle nationale, le prix moyen a progressé de 6,5 %, pour s’établir à 539 000 $ (si on exclut les marchés de Toronto et de Vancouver, le prix moyen tombe à 432 000 $).
Le suivi au jour le jour suggère que le mois de juillet sera également solide.
L’activité sur le marché a atteint un plancher record en mars et en avril, alors que les acheteurs et les vendeurs devaient gérer les diverses restrictions liées à la COVID-19 qui ont été mises en place par tous les niveaux de gouvernement, partout au pays. En juin, toutefois, les acheteurs étaient de retour, apparemment confiants en leur emploi et leurs moyens de subsistance.
Les vendeurs n’ont pas été aussi rapides, et le ratio ventes/nouvelles inscriptions a grimpé à près de 64 %, créant ainsi un bon marché pour les vendeurs. Un ratio équilibré se situe entre 40 et 60 %. Sous la barre du 40 %, on considère que le marché est favorable aux acheteurs.
Les déclarations de la Banque du Canada affirmant que les taux d’intérêt resteront à des niveaux historiquement bas pendant longtemps aideront probablement à maintenir ce que l’économiste en chef de l’ACI, Shaun Cathcart, décrit comme un « optimisme prudent » dans le marché.
On s’attend à ce que le marché reste solide pendant la traditionnelle « saison d’achat ». Toutefois, au fur et à mesure que les programmes d’aide gouvernementaux se termineront et que les reports de versements hypothécaires prendront fin, l’optimisme pourrait diminuer et l’attrait des taux d’intérêt très bas pourrait s’estomper.