Les chiffres nationaux concernant les ventes de maisons pour le mois de mars ont été fournis par l’Association canadienne de l’immobilier (ACI). Comme prévu, ces chiffres montrent que le début prometteur de la saison d’achat du printemps a pris fin abruptement cette année.
Plus tôt, l’ACI avait publié les chiffres de ventes de Toronto et de Vancouver, les marchés les plus importants et les plus actifs du pays. Ces chiffres montraient que les deux métropoles étaient en perte de vitesse dans la seconde moitié du mois. À l’échelle nationale, le marché a suivi le mouvement.
Voici un aperçu des principaux marchés du pays :
Grand Toronto : -28 %
Montréal : -13,3 %
Grand Vancouver : -2,9 %
Calgary : -26,3 %
Edmonton : -13,2 %
Winnipeg : -7,3 %
Hamilton-Burlington : -24,9 %
Ottawa : -7,95 %
Les premiers chiffres de l’ACI pour le mois d’avril suggèrent que la situation demeure à peu près inchangée. Les prix, cependant, n’ont pas bougé.
En général, les observateurs du marché estiment que les prix se maintiennent en raison d’une baisse importante du nombre de nouvelles inscriptions. Ils ont baissé de 12,5 % en mars par rapport à février. L’Indice des prix des propriétés MLS a augmenté de 0,8 % en un mois et est en hausse de près de 7,0 % par rapport à l’année précédente. Il s’agit de statistiques préliminaires, et les résultats finaux d’avril donneront probablement une meilleure indication de ce qui nous attend.
Les analystes surveilleront aussi les données concernant les nombres de faillites et de cas de défaillances. L’augmentation des niveaux de chômage et de perte de revenus, attribuable aux mesures de lutte contre la COVID-19, pourrait pousser les ménages endettés à bout et les contraindre à mettre leur maison en vente. Toute poussée de ce type d’activité pourrait bien entraîner une baisse de prix.