L’amélioration du marché du logement qui était prévue pour la deuxième moitié de l’année en cours semble maintenant se matérialiser.
Les chiffres de juillet en provenance de l’Association canadienne de l’immobilier indiquent une hausse de 1,9 % entre juin et juillet. La hausse enregistrée entre mai et juin s’est établie à plus de 4 %. Cependant, sur douze mois, les ventes conclues en juillet ont été en baisse de 1,3 %, baisse attribuable à un nombre moins élevé de ventes dans les principaux centres urbains de la Colombie-Britannique. La baisse enregistrée en Colombie-Britannique a été compensée par des augmentations au sein du Grand Toronto (+18,6 % sur douze mois).
Les prix des maisons ont baissé depuis juin, mais affichent une modeste augmentation par rapport à juillet 2017. L’Indice des prix des propriétés MLS a enregistré une augmentation de 2,1 %, tandis que le prix national moyen a augmenté de 1 %. Ce sont les appartements en copropriété et les maisons de ville qui ont donné le ton, avec des hausses respectives de +10,1 % et de +4,7 %. Quant aux maisons unifamiliales à un étage ou à deux étages, les prix ont baissé de 0,7 % et de 1,5 % respectivement.
Le prix moyen d’une maison au Canada se chiffre à 481 500 $. Si on exclut les marchés de Toronto et de Vancouver du portrait, la moyenne baisse à 383 000 $.
Dans le Grand Toronto, les prix des maisons ont baissé de 0,6 %. En Colombie-Britannique, la hausse des prix s’est ralentie, mais certaines régions continuent d’afficher des gains remarquables dans les deux chiffres). (Grand Vancouver : +6,7 %; vallée du Fraser : +13,8 %; Victoria : 8,2 %; ailleurs sur l’île de Vancouver : +13,7 %)
Calgary et Edmonton ont enregistré de faibles baisses sur douze mois, soit à -1,7 % et de -1,3 % respectivement. Montréal affiche une hausse modérée de 5,7 %.
Le nombre de nouvelles inscriptions a baissé de 1,2 %, et le ratio ventes/nouvelles inscriptions s’établit maintenant à 55,9 %. La moyenne à long terme de ce ratio se chiffre à 53,4 %.