Les plus récents chiffres de l’Association canadienne de l’immeuble (ACI) suggèrent que le marché canadien de l’habitation pourrait retrouver un certain dynamisme.
Selon le rapport de septembre de l’ACI, les ventes ont augmenté de près de 1,0 % par rapport à août, après environ six mois de baisses. Par rapport au mois de septembre 2020, un mois ayant fracassé tous les records, les ventes du même mois cette année ont baissé de plus de 17 %.
Les prix ont continué leur ascension, poussés par une demande implacable et une offre sans contrepartie. Le nombre de nouvelles inscriptions a diminué de 1,6 % d’août à septembre. Et le ratio ventes/nouvelles inscriptions s’établit maintenant à 75,1 %.
Le prix moyen national a atteint 686 000 $ en septembre, ce qui représente une augmentation de 14 % par rapport à l’année précédente. Comme toujours, ce chiffre est lourdement influencé vers la hausse par les marchés de Toronto et de Vancouver. Si on exclut du calcul les marchés les plus importants et les plus actifs du pays, le prix moyen chute de près de 150 000 $.
Toronto et Vancouver font partie des six villes désignées comme « bulles » dans l’Indice mondial des bulles immobilières préparé annuellement par la banque suisse UBS. La banque définit une bulle comme [traduction] « une évaluation inexacte substantielle et durable d’un actif, dont l’existence ne peut être prouvée que si elle éclate ».
Toronto a gagné un rang à l’Indice par rapport à l’année dernière et occupe désormais la deuxième place, derrière la ville allemande de Francfort. Vancouver occupe le sixième rang, derrière Hong Kong, Munich et Zurich.
Selon la banque, les prix se sont écartés des facteurs fondamentaux à Toronto, ayant augmenté de 8 % entre la mi-2020 et la mi-2021. À Vancouver, on a observé une hausse de 11 % sur la même période, effaçant de fait la baisse des prix enregistrée en 2018-2019.