Alors que nous soulignons la marque des douze mois de la COVID-19, qui est devenue le centre de notre univers, il règne une atmosphère de véritable optimisme. La distribution des vaccins est en cours, le nombre de cas diminue et le bilan économique n’est pas aussi lourd qu’initialement craint.
Les plus récents chiffres de l’emploi montrent un beau rebond, avec 259 000 emplois créés en février. Nombre de ces emplois se trouvent dans des secteurs ayant été les plus durement touchés par les confinements attribuables à la pandémie.
Les conséquences désastreuses qui avaient été prédites pour le marché du logement ne se sont pas non plus réalisées. Les ventes et les prix de vente des maisons battent des records. Les mises en chantier sont en hausse. De plus, les acheteurs de maisons semblent avoir une assise financière très solide et ils semblent également se concentrer sur leurs prêts hypothécaires.
Dans son plus récent rapport sur les données du secteur, la firme d’évaluation de crédit TransUnion indique que de nombreux consommateurs réduisent leur niveau d’endettement. Les nouveaux montages de facilités de crédit non garanties sont pour la plupart en baisse. Les lignes de crédit personnelles ont chuté de 37 %, les cartes de crédit de 35 % et les prêts personnels de 18 % au quatrième trimestre par rapport à l’année précédente. En même temps, le crédit hypothécaire a augmenté de 5,6 %, tandis que le solde moyen des prêts hypothécaires en cours a augmenté de 5,7 % pour s’établir à 293 000 $.
De plus, des données de TransUnion montrent que les taux de défaillance ont baissé par rapport à l’année précédente, et ce, malgré la réduction progressive des programmes de report de paiements. Les défaillances non hypothécaires ont chuté de plus de 28 % au cours des douze derniers mois.
L’Association des banquiers canadiens indique que seulement 0,22 % des prêts hypothécaires résidentiels étaient en souffrance au quatrième trimestre de 2020.