Alors que les données sur les ventes de maisons et les prix à Vancouver et à Toronto semblent démontrer que ces deux marchés tentent de contrer les mesures gouvernementales visant à les refroidir, le marché de Montréal est discrètement devenu vite le marché à surveiller aujourd’hui.
Les ventes immobilières à Montréal ont bondi de 7 % en octobre. Cette hausse s’explique principalement par une augmentation de 13 % des ventes de copropriétés. Quant aux maisons unifamiliales détachées, les ventes sont en hausse de 3 %. Les prix ont augmenté de 9,2 %. Cependant, les maisons dans la région demeurent relativement abordables (prix moyen de 387 000 $). Toronto a enregistré une hausse de 2,3 % (prix moyen de 780 000 $) et Vancouver, de 12,4 % (prix moyen de 1,1 million $).
Les maisons se vendent toutefois plus rapidement à Montréal. Les maisons unifamiliales en vente ont été sur le marché pendant une moyenne de 78 jours, soit près de deux semaines de moins qu’il y a un an. Les « plex » (entre 2 et 5 unités de logement) ont passé une moyenne de 81 jours avant de trouver preneurs. C’est trois jours de moins qu’en octobre 2016. Ce sont les copropriétés qui continuent de prendre le plus de temps à vendre (103 jours). C’est néanmoins 17 jours de moins que l’an dernier.
Cette situation est attribuable à une vigoureuse création d’emplois, à la confiance élevée des consommateurs et à l’apport de l’immigration. Cependant, l’imminence des changements aux règles de qualification hypothécaire a probablement joué un rôle incitatif auprès d’acheteurs qui hésitaient à se lancer à la recherche d’une propriété.