Si l’on se fie aux plus récents chiffres de l’Association canadienne de l’immeuble (ACI), les ventes et les prix des maisons ont ralenti en juin et l’organisation revoit à la baisse ses prévisions à plus long terme.
Les ventes ont progressé de 1,5 % en juin par rapport à mai et ont augmenté de 4,7 % par rapport à l’année précédente. Toutefois, la croissance des ventes n’a cessé de ralentir de mois en mois depuis le pic atteint en avril. Près de 43 500 propriétés ont changé de mains en juin.
Le prix national moyen d’une maison s’est établi à un peu plus de 702 000 $ le mois dernier, ce qui représente une hausse de 6,7 % par rapport au même mois en 2022. Il s’agit néanmoins d’une baisse notable par rapport aux 720 000 $ enregistrés en mai. Si on exclut les plus grands marchés, qui sont aussi les marchés les plus actifs et les plus chers – soit Toronto et Vancouver – du calcul, le prix moyen chute alors à quelque 672 000 $.
La mesure des prix que privilégie l’ACI, l’Indice composite agrégé des prix des propriétés, a gagné 2,0 % en mai, mais l’indice est inférieur de 4,5 % à ce qu’il était il y a un an.
Selon l’ACI, l’augmentation continue du nombre de nouvelles inscriptions est la donnée qui compte le plus. Le nombre de logements ajoutés aux stocks en juin a augmenté de 5,9 % par rapport à mai, après une hausse de 7,6 % le mois dernier et de 3,1 % en avril.
L’augmentation des stocks et un sentiment d’incertitude croissant, déclenché par les hausses de taux d’intérêt, ont incité l’ACI à mettre à jour ses prévisions de prix et de ventes pour le reste de l’année. L’association a revu ses prévisions de ventes à un peu plus de 464 000 transactions en 2023, ce qui représente une baisse de 6,8 % par rapport à l’an dernier. À l’échelle nationale, le prix national moyen d’une maison devrait diminuer de 0,2 %, pour s’établir à environ 702 400 $, et les augmentations seront plus lentes allant de l’avant.