La saison des achats immobiliers du printemps n’a jamais vraiment pris son envol cette année.
Les chiffres de mai de l’Association canadienne de l’immobilier (ACI) suggèrent que les acheteurs et les vendeurs ont adopté une position attentiste.
En mai, les ventes ont baissé de 0,6 % par rapport à avril et de 5,9 % sur douze mois. Quant aux prix, ils ont baissé de 4,0 % sur douze mois, laissant le prix moyen national d’une maison à 699 000 $.
La mesure préférée de l’ACI, l’Indice composite national des prix des propriétés MLS, a été inférieure de 2,4 % par rapport à mai 2023.
Le nombre de nouvelles inscriptions est également resté stable, l’augmentation s’établissant à seulement 0,5 %. Toutefois, les stocks n’ont jamais été aussi élevés depuis cinq ans.
L’ACI a utilisé les termes « léthargique » et « sans histoire » pour décrire le mois et a avancé que les acheteurs et les vendeurs attendaient que la Banque du Canada commence à baisser les taux d’intérêt. C’est ce qui est arrivé le 5 juin et les agents immobiliers espèrent que cette baisse stimulera la reprise de l’activité.
Une récente enquête sur les intentions d’achat de logements menée par le site web immobilier Wahi suggère que, si les taux élevés éloignent les acheteurs du marché, ils ne stimulent pas pour autant les ventes. À peine 11 % des personnes interrogées ayant déclaré qu’elles vendraient dans les cinq prochaines années le font en raison de difficultés financières.
La principale raison pour laquelle les gens envisagent de mettre leur maison sur le marché est sa taille.
En effet, 37 % d’entre eux ont déclaré souhaiter emménager dans plus petit et 25 %, emménager dans plus grand. Parmi ceux souhaitant emménager dans plus petit, près de 70 % ont plus de 54 ans. En revanche, 94 % des personnes qui cherchent à emménager dans plus grand ont entre 18 et 54 ans.