Comme tout le monde, les observateurs du marché de l’immobilier s’efforcent de dissiper l’incertitude économique actuelle afin d’avoir une vision claire de ce qui nous attend.
Un certain nombre d’analystes semblent assez inquiets et n’attendent pas le rapport mensuel sur le marché ou les prévisions trimestrielles de l’Association canadienne de l’immobilier. Ils proposent des évaluations préliminaires, et leurs perspectives sont sombres.
Le cabinet britannique Oxford Economics fait partie de ceux qui prévoient que le ralentissement du marché du logement se poursuivra jusqu’à la fin de l’année. Un rapport du bureau canadien de ce cabinet pointe directement du doigt les politiques des États-Unis en matière de commerce et de droits de douane. Même si les prix de l’immobilier et les taux d’intérêt ont baissé, l’abordabilité reste médiocre. Ce même cabinet prévoit également une récession déclenchée par le commerce et des pertes d’emplois qui auront pour effets d’affaiblir la confiance et de réduire la demande. Selon Oxford, la réduction des cibles d’immigration ne fera qu’aggraver la situation du marché.
Voici quelques-unes des premières conclusions : Les chiffres de juin du Calgary Real Estate Board montrent que les ventes de logements ont chuté de 16,5 % par rapport à l’année précédente. Les prix ont baissé de près de 4,0 % en douze mois. Les nouvelles inscriptions ont augmenté et sont en hausse de 83 % par rapport à l’année dernière.
Les ventes de juin ont chuté de près de 10 % en glissement annuel dans la région du Grand Vancouver. Les prix ont baissé de près de 3,0 %, tandis que les nouvelles inscriptions ont augmenté de plus de 10 % par rapport à l’année précédente.
Dans la région du Grand Toronto, en douze mois, les ventes ont diminué de 2,4 %, les nouvelles inscriptions ont augmenté de 7,7 % et les prix ont baissé de 5,4 %.
Les statistiques nationales et les prévisions trimestrielles de l’Association canadienne de l’immobilier pour le mois de juin sont attendues la semaine prochaine.